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Donald Trump annule l’accord USA-Cuba signé en 2014 par Obama

MIAMI –  Lors d’une réunion le 16 juin dans le quartier de Little Havana, à Miami, là où vit la majorité des exilés ayant fui la dictature castriste, et face à une foule qui a acclamé la nouvelle par un tonnerre d’applaudissements : Donald Trump s’est exclamé : « J’annule l’accord de la précédente administration avec Cuba, qui était totalement unilatéral. Nous ne serons pas plus longtemps silencieux face à l’oppression communiste.« 

Ainsi Donald Trump revient sur le « dégel » entrepris par Barack Obama entre les deux pays. Certes, le dégel était symbolique : poignées de main, rouverture d’ambassades et souplesses dans les échanges des personnes et des biens transitant entre les deux pays, mais sans que l’embargo contre l’île ne soit levé (seul le Congrès en a les moyens, et pas le président américain). Ainsi, le nouveau président à le trait de plume facile, après avoir annulé l’accord de Paris sur le climat, et obtenu le vote de la Chambre contre le système de protection sociale ACA (Obamacare). Rappelons que cet accord USA-Cuba avait été obtenu difficilement, y compris grace à l’intervention personnelle du… pape François !

« L’an passé je vous avais promis d’être une voix contre l’oppression, et une voie pour la liberté du peuple cubain. Vous avez entendu cette promesse. Vous avez exercé votre droit de vote. Vous êtes venus et avez voté. Et je suis revenu, comme je l’avais promis. Au gouvernement cubain je dis : mettez fin aux abus contre les dissidents. Libérez les prisonniers politiques. Arrêtez d’emprisonner des personnes innocentes. Ouvrez-vous aux libertés politiques et économiques. Retournez-nous les fugitifs de la justice américaine, y compris la tueuse du flic Joanne Chesimard. Et enfin, remettez-nous les criminels militaires cubains qui ont abattu et tué quatre membres courageux de « Brothers to the Rescue » qui se trouvaient dans de petits et lents avions civils non armés.« 

Mais Donald Trump ne va pas annuler totalement la politique de son prédécesseur. Il semblerait qu’il favorise à l’avenir surtout les interdictions de traiter avec les militaires cubains. Ce qui ne revient pas tout à fait au même.. mais pas loin, puisque l’armée est entre autre gestionnaire de toute l’infrastructure touristique de l’île. En tentant de diviser l’armée et la population civile, Donald Trump prend le risque d’un impact (positif ou négatif) sur la sélection du prochain président cubain. En effet, Raul Castro doit quitter le pouvoir en février. Certains pensent que ce moment favorisera l’émergence d’une « dictateur de transition », le successeur désigné de Castro étant réputé assez libéral. Mais les pressions de Donald Trump pourrait inciter l’armée à défendre son pouvoir. Réponse dans les prochains mois.

Cuba : Raul Castro quittera le pouvoir en février 2018

Exilés cubains de Miami : pourquoi ils ont fui Fidel Castro… et fêté sa mort

– 2016 – Historique : le président Barack Obama est arrivé à Cuba

– L’engouement américain pour Cuba s’accentue

– Livre : « J’étais l’espionne qui aimait Castro »

 

 

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