Actualités à Miami et en FlorideEtats-UnisNationalNews Etats-Unis

Une française attaque les Etats-Unis pour ne pas avoir à prononcer « So help me God » !

Olga Paule Perrier-Bilbo, une française résidente du Massachusetts depuis l’an 2000 souhaite devenir américaine mais sans avoir à prononcer les quatre mots concluant le serment de citoyenneté : « So help Me God » (que Dieu me vienne en aide), ce qui reviendrait pour elle a admettre l’existence d’un dieu auquel elle ne croit pas. En conséquence, cette massothérapeute et citoyenne athée poursuit en justice « Les Etats-Unis d’Amérique », « Le Congrès des Etats-Unis », et le directeur du service de l’immigration ! Elle met en avant le 1er amendement de la constitution : « Le Congrès ne fera aucune loi concernant l’établissement d’une religion, ni en interdisant le libre exercice. » Comme la loi le lui permet, l’administration a proposé à Olga Perrier Bilbo une cérémonie privée  lors de laquelle elle n’aurait pas à prononcer la phrase en question, mais elle a refusé afin de ne pas être considérée comme une « sous-citoyenne« .

Elle a bien évidemment reçu à la fois le soutien des mouvements athéistes, mais aussi une volée de bois vert dans les commentaires sur internet, l’invitant à « rentrer en France ». Ce qui est toujours désagréable à attendre, mais pas forcément infondé non plus : pourquoi vouloir devenir américaine quand on n’est pas en accord avec le serment d’allégeance de ce pays ? Pourquoi vouloir, alors qu’on est étranger, changer les règles d’un pays qui sont établies (comme chacun le sait) non par les étrangers, mais par ses propres citoyens ? Les deux points de vue s’affrontent et ne déboucheront probablement pas même sur une très grande polémique médiatique ; en tout cas, si ce débat est récurrent, il n’est pas spécialement à la mode en ce moment. Il n’est d’ailleurs pas évident du tout de voir dans l’expression « so help me God » une violation du 1er amendement : il interdit certes au Congrès d’aider ou d’entraver une religion, mais ça n’a pas grand chose à voir avec l’existence (ou pas) de Dieu.

L’un des axes majeurs de la fondation Etats-Unis était d’assurer la liberté de toutes les religions, ce qui est toujours effectif aujourd’hui, et bien visible quand on voit certains aspects contemporains, comme l’actuelle expansion de l’Eglise de Scientologie, ou encore les difficultés du gouvernement américain à entraver le libre mouvement des citoyens en fonction de leur religion (l’islam en l’occurrence).

L’application de la Constitution n’a ainsi jamais empêché les administrations de faire ainsi référence à Dieu, par exemple dans le serment « d’allégeance au drapeau » qui mentionne « one nation under God », ou encore et surtout l’une des deux devises des Etats-Unis d’Amérique (imprimée sur les dollars) : « In God We Trust », une mention qui devrait poser un problème supérieur à « So help me God » à une athée désirant devenir américaine !

Donc, pour faire aboutir sa plainte en ce début de XXIème siècle, Olga Perrier-Bilbo aura au moins besoin de… l’aide de Dieu !!

La plainte est ici : www.courthousenews.com/wp-content/uploads/2017/11/citizenship-atheist.pdf

Crédit photo : Facebook

VALERIE Y. DUANE-DRAY avocate en Floride

 

Afficher plus

Articles similaires

7 commentaires

  1. Ping : fresh shop cc
  2. C’est à mourir de RIRE… Encore une personne qui surement croit qu’elle a raison et qui c’est aux autres de s’adapter… (j’ai déjà vu cela quelque part)… quel âge elle a? 6 ans? 7? il faut arrêter ses caprices et de se croire supérieure en désirant que les autres se soumettent à ces désires… Si elle n’accepte pas les règles, qu’elle retourne chez elle et qu’elle n’emm….. pas le monde.

  3. Moi je l’appuie à 100%. En fait, il faut une étrangère intelligente pour forcer les américains à être consistent avec leur philosophie et aider une bonne partie de la population américaine, qui ne croient pas en Dieu, de faire appliquer la constitution par leur government. Il y a trop the contradictions dans ce pays dans lequel les ‘croyants’ ont imposé et continuent à vouloir imposer leur croyances aux autres par tous les moyens, comme s’ils n’y comprenaient rien à la liberté de pensée. Il est grand temps de faire le ménage et ceux qui ont peur des révolutions, restez bien tranquille à regarder votre télé somnifère. Les athés américains sont contents car se sera une pensée de moins à imposer aux autres dans leur pays (que j’habite aussi car je suis américan).

    1. Pour s’exprimer sur cette affaire, il y a nécessairement un préalable : prendre connaissance de ce que sont les Etats unis d’Amérique (histoire et textes fondateurs). Il en résulte deux constats objectifs et indéniables :

      1/ Les institutions des USA sont des institutions « déistes ».
      Les références à dieu sont partout, y compris sur le moindre billet de banque et la moindre pièce de monnaie. On remarquera qu’il n’est jamais spécifié de quel dieu il s’agit. Chaque croyant peut donc en faire la représentation qu’il veut. Chaque agnostique peut laisser un point d’interrogation sur le dieu ou l’entité dont il s’agit. Chaque athée ne peut pas être dérangé (si il a un peu de cervelle) puisque il s’agit d’une référence au néant (le néant ne peut déranger personne y compris quand des abrutis se prosternent devant).

      2/ La constitution des USA garantit la liberté religieuse.
      Avant d’en parler, il vaut mieux avoir lu et compris le texte suprême et fondamental : l’amendement n° 1 de la constitution US :
      « Le Congrès ne fera aucune loi qui touche l’établissement ou qui interdise le libre exercice d’une religion ».
      Mis à part le cas particulier de la dame Olga Perrier-Bilbo et de quelques uns de ses semblables, personne voit ce qui là-dedans interdit à un texte de loi ou un texte administratif de faire référence à « dieu » à partir du moment où la religion qui lui est reliée n’est pas citée. On ne voit pas non plus ce qui peut mettre à mal les droits des athées puisque même si on était obligé de prononcer « que dieu me vienne en aide » (ce n’est pas une obligation), il ne s’agirait que d’une entité fictive, et forcément il n’y a aucune conséquence.

      Dieu et la religion, ce n’est pas la même chose :
      Avec un tel serment qui fait référence à DIEU, il n’y a pas de contradiction avec la constitution qui parle de RELIGION. Le procès de la dame Olga Perrier-Bilbo est donc très mal fondé sur le plan de la logique. Cette femme et les gens qui pensent comme elle auront beau se taper le cul contre leur chaise et faire des bonds jusqu’au plafond jusqu’à s’en cogner la tête : la référence à dieu dans le serment ou dans n’importe texte de loi est totalement légal et constitutionnel.
      De plus, son action en justice est illégitime ! (voire illégale aussi ! il n’est pas impossible que cette demande soit déboutée car la demandeuse n’a pas qualité à agir) : les étrangers n’ont pas à se mêler des affaires intérieures américaines combien même il y aurait des aberrations.
      – soit la loi et habitudes du pays d’accueil te sont acceptables, dans ce cas, « tu viens ou tu restes si on te le permet »,
      – soit la loi et habitudes du pays d’accueil ne te sont pas acceptables, dans ce cas, « tu ne viens pas, ou tu quittes le pays si tu y étais venu par erreur ».

      La constitution des USA ne parle pas de l’athéisme. Ce silence est-il volontaire ou non ? Peu importe. Ce qui importe, c’est la signification du 1e amendement et sa conséquence : la constitution n’envisage même pas la possibilité de l’athéisme, il en résulte que la référence à dieu dans la prestation de serment est tout ce qu’il y a de plus logique puisque RIEN ne l’interdit.

      La constitution des USA est bien une constitution « déiste ». Les américains sont hyper croyants. C’est un des pays au monde où il y a le moins d’athées (5%), c’est un des pays les plus déistes et religieux du monde. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant de constater que les références à dieu sont partout dans la société qu’ils ont créée.
      C’est le droit des américains que d’avoir les lois et coutumes qu’ils veulent. Ce n’est pas à un étranger de venir essayer de leur faire changer leurs lois ou textes administratifs. Si le serment consistait à faire référence à Cendrillon, Peter Pan, à Allah, à un vers de terre, au diable, ou aux extra-terrestres en sautant sur un pied avec un doit dans une oreille, chaque étranger de la planète et de l’univers conserve le droit de ne pas s’y soumettre …
      Ni une française expatriée, ni un papou des hauts plateaux, ni un citoyen de Saturne n’a moralement le droit de faire changer une loi d’un pays étranger fusse-t-elle débile, ou immorale, ou même si elle constituait un déni de justice.
      Les fondateurs de cette Nation ont choisi que leur pays soit un pays déiste, les américains actuels n’ont pas changé d’opinion là dessus. Les étrangers qui sont allergiques à l’idée de dieu n’ont rien à faire aux USA. Qu’ils choisissent un autre pays d’accueil ou restent dans le leur.
      S’opposer à la décision de 95% des américains est totalement immoral et anti démocratique.
      Si la constitution américaine qui forme la démocratie américaine ne convient pas aux athées puisqu’elle ne laisse pas de place aux athées, alors il ne faut pas demander la citoyenneté américaine. Si on la demandait quand même, il faut faire abstraction de dieu tout en acceptant l’idée que les USA sont un pays fait par les déistes pour les déistes et que l’on doit respecter ce qu’ils ont bâti.
      Si les américains avaient décidé à travers leurs textes que les nouveaux citoyens américains doivent être des croyants, nous n’aurions qu’à l’accepter, ou qu’à le refuser en ne devenant pas américain, mais nous n’avons certainement pas à essayer de les contraindre à changer un texte de façon anti démocratique par une action en justice ou un autre moyen.

      Cependant, il est important de rappeler que personne n’est obligé de prononcer ce prétendu litigieux « So help me God » (que dieu me vienne en aide), ce qui démontre que l’administration américaine respecte l’athéisme des gens. La faveur (ou plutôt sous-entendue faveur) faite à cette dame Olga Perrier-Bilbo n’en est pas une puisque tout le monde peut bénéficier de cette seconde version du texte de serment sans « So help me God ». Cela tend à démontrer que ce serment n’est pas objet d’une loi qui en fixerait le texte précis, et donc n’obéit qu’à la tradition.

      On pourrait conclure par cette fort probable hypothèse sous forme de question :
      Cette française ne souffre pas de troubles mentaux ? En effet, il semblerait que en même temps elle veuille devenir américaine, et en même temps elle ne le veuille pas.

      Tant qu’à faire la dame Perrier-Bilbo devrait aussi, pour aller jusqu’au bout de sa logique, attaquer en justice la Banque fédérale qui fait écrire sur les billets et les pièces : « In god we trust ». Cet argent américain ne respecte-t-il pas non plus son athéisme ??? Elle ne devrait ni y toucher, et encore moins l’utiliser. Ce simple exemple montre que cette dame n’agit que pour son simple intérêt. Elle est davantage intéressée par les avantages qu’elle peut obtenir de la citoyenneté/nationalité étasunienne (emploi et revenus) que de contribuer à la construction de cette Nation sans en subir les inconvénients (ou prétendus inconvénient en l’occurrence !!!) ce qui serait également le cas dans n’importe quel autre pays du monde sauf s’il en existait un qui soit parfait.

      C’est une grande hypocrisie pour un étranger que de vouloir bénéficier des avantages d’un pays en refusant d’en subir les inconvénients. On doit s’adapter au pays, ou alors ne pas y venir. La moindre des choses est de rester neutre devant ce qui ne nous plait pas dans un pays étranger. Ce sont les américains et eux seuls qui doivent changer leurs règles SI ILS EN ONT L’ENVIE. Ce n’est certainement pas à un ou une étranger ou étrangère de les y contraindre. Que chacun des français qui approuvent la démarche de la dame Perrier-Bilbo fasse un effort d’imagination pour savoir comment il percevrait la démarche d’un américain, d’un russe, d’un chinois, d’un arabe, d’un africain s’il faisait un procès à l’Etat français pour que les institutions françaises soient transformées pour s’adapter à la volonté de cet unique étranger (car la démarche de la dame dame Perrier-Bilbo est unique parmi les millions de candidats à l’immigration depuis ces derniers siècles…).

      Cette dame Perrier-Bilbo aurait dû :
      – soit ne pas demander la citoyenneté US puisque les lois et traditions de ce pays ne lui conviennent pas,
      – soit s’adresser à des parlementaires US pour que éventuellement ils clarifient cette affaire, ou légifèrent là dessus.
      En aucun cas elle n’aurait dû s’adresser à un tribunal car cela démontre la volonté d’une étrangère d’imposer son point de vue.

      Le responsable qui aurait à décider de l’octroi de la nationalité/citoyenneté américaine de la dame Olga Perrier-Bilbo serait bien inspiré de la refuser en invoquant son absence d’intention d’obéir aux lois et règles du pays et donc son inadaptabilité.

    2. Gougueulise pour connaitre la vérité, (ou alors cesse de mentir) :
      Les USA sont un des pays du monde où il y a le plus de croyants : 95%. Il y a donc 5% d’athées. Par conséquent, si on applique les règles de la démocratie, la majorité a de droit d’imposer ses points de vue à la minorité. Selon ta propre expression, les américains sont donc « consistent avec leur philosophie ». Leur philosophie, c’est un Etat religieux.

      Moi-même, je suis athée. Ce n’est pas pour cela que je souhaite (comme toi) imposer mon point de vue à la majorité. La majorité a voulu un Etat « religieux », mais qui laisse à chacun le choix de sa religion.

      Tout au plus, je conseillerais (sans faire de procès) aux américains qui voudraient m’écouter, de changer ou modifier leur constitution de façon à ce qu’ils puissent exclure un très grand danger à moyen terme : l’islam. Cette religion devrait être hors la loi. Il faudrait interdire l’arrivée de nouveau vecteur de l’islam. Sur le point, cet énergumène de Trump a tout à fait raison (ce qui ne l’empêche pas d’aller fricoter avec les Etats islamistes si il y a un peu d’argent à gagner …).

  4. Cette femme souffre très certainement de troubles mentaux. Elle veut devenir américaine parce que la raison le lui demande, mais en réalité une force inconsciente plus puissante ne le veut pas. Elle a très probablement peur de couper encore plus les ponts avec sa citoyenneté française, donc son inconscient s’empare du moindre prétexte pour ne pas faire aboutir sa propre démarche. Le plus grand malheur qui puisse lui arriver serait qu’elle gagne son procès !

  5. C’est aux étrangers de s’adapter à leur nouvelle terre et non l’inverse. Elle n’a qu’à prendre l’un des vols quotidiens pour la France ou passer la frontière canadienne. Je suis logique, on ne cesse de le dire aux musulmans en France, donc les français à l’étranger doivent courber l’échine. On ne va pas réécrire tous les textes passés au nom du politiquement correcte du moment. Les USA ont leurs traditions constitutionnelles et juridiques, d’autres pays en ont d’autres.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page