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Trump et Clinton gagnent à New-York et s’approchent de la victoire définitive

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La défaite de Bernie Sanders semble désormais inéluctable face à Hillary Clinton et ses « superdélégués »

Cette soirée d’élection n’avait beau se dérouler que dans un seul Etat, celui de New-York, elle aura permis de soupirer aux deux leaders de leurs primaires respectives, Donald Trump chez les Républicains, et Hillary Clinton dans le camp Démocrate.

Car depuis plusieurs semaines, ils étaient clairement malmenés par leurs challengers. Donald Trump avait perdu 7 des 8 dernières primaires, et Hillary Clinton n’avait fait un carton plein que dans le sud, dominant son adversaire Bernie Sanders surtout par le gain des « superdélégués », les responsables du Parti Démocrate qui l’ont presque tous choisies. Mais les électeurs de l’Amérique progressiste semblaient depuis quelques semaines plus favorables à la candidature Sanders. Mais cette fois il semblerait que Trump et Clinton aient quasiment gagné les primaires. A 21h30 (heure de New-York) ils étaient chacun donnés gagnant à New-York avec plus de 60% des voix.

Ted Cruz.
Ted Cruz. (crédit photo : page Facebook de Ted Cruz)

Face à Donald Trump, le gouverneur (modéré) de l’Ohio, John Kasich, semblait remporter un quart des voix, alors que Ted Cruz, sénateur du Texas, a un peu égaré ses santiags à Manhattan où il ne gagnerait que 14% des voix.

Chez les Démocrates, en conséquence de cette victoire, Hillary Clinton devrait porter les couleurs Démocrates lors de l’élection présidentielle, et il se pourrait que Bernie Sanders en vienne à cette conclusion rapidement et jette l’éponge en conséquence.

Dans son discours de victoire, Mme Clinton a traité de « franchement dangereux les discours de MM Trump et Cruz (…) restrictif pour les droits des femmes ; menaçant les Musulmans de ne plus rentrer aux USA, menacer tout ce qui fait l’Amérique.« 

L’étape était ainsi très importante pour Donald Trump qui devait s’imposer sur ses terres new-yorkaises après sa récente série de défaites qui l’avaient considérablement affaibli. Donald Trump ne peut s’imposer comme candidat du parti que s’il gagne la majorité absolue des délégués. Sinon il court le risque de voir les délégués républicains choisir un autre candidat que lui lors de la Convention Nationale de juillet, même si M. Trump est le vainqueur écrasant des primaires. Seule la majorité absolue compte. A défaut, Donald Trump doit compter le plus grand nombre de victoires possibles, afin de s’imposer psychologiquement, et peut-être de légitimer une candidature sauvage, s’il n’est pas choisi par les délégués. La fragilité électorale récente (et toute relative) de M. Trump a été ressentie par les barons du Parti Républicain qui ont redoublé de critiques virulentes à son encontre. Alors que seulement quelques milliers de bulletins de votes étaient dépouillés à New-York, « The Donald » n’a pas attendu pour prendre la parole et déclarer sa victoire (incontestable, de toute façon). Il a insisté sur les millions de voix d’avance qu’il a sur son challenger immédiat, le sénateur du Texas, Ted Cruz. Contestant le mode de désignation des candidats, il a même défendu Bernie Sanders. « Je ne suis pas fan de Bernie, mais quand je vois qu’il n’a aucune chance de gagner à cause des super-délégués, je me dis que leur système de primaire est pire que le notre.« 

Il reste encore 21 primaires avant la fin du scrutin, avec notamment la Pennsylvanie et le Maryland le 26 avril, et surtout le plus grand Etat, la Californie, le 7 juin.

 

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