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Sénatoriales des Français de l’Etranger : score apocalyptique pour Ségolène Royal

Elle avait parlé « d’injustice » quand elle s’était fait battre aux Législatives de La Rochelle en 2012, mais cette fois-ci ça commence à faire beaucoup, et c’est peut-être même une fin de carrière politique pour Ségolène Royal : elle a réussi à rassembler 11 voix (soit 2%) et termine bonne dernière de l’élection sénatoriale partielle qui visait à renouveler six des douze sièges chez les Français de l’étranger. Ségolène Royal avait annoncé en février qu’elle serait candidate, avec ou sans le soutien du Parti Socialiste. Ce dernier lui a finalement préféré le jeune Yan Chantrel qui a été élu. Il est connu chez les Français du Canada. Car il convient de préciser que Ségolène Royal, si elle est née à Dakar, n’est en rien une « française de l’étranger ». Elle avait surtout vu une élection où elle pourrait facilement rebondir et redevenir parlementaire.

Les sénateurs des Français de l’Etranger sont élus comme les autres par de « grands électeurs », mais en l’occurence par les « conseillers consulaires » et « délégués consulaires », qui ont pour leur part été préalablement (en mai) élus par les Français résidant à l’étranger et inscrits dans les consulats.

Il convient de préciser qu’un grand nombre de Français vivant à l’étranger – probablement un très large majorité – ignore qu’ils ont des sénateurs pour les « représenter ».

Les résultats de l’élection des six sénateurs : 

Christophe-André FRASSA (LR) : 105 voix. Il termine en tête, il est réélu, mais… tout seul, alors qu’en 2014 il avait eu trois des six élus.

Jean-Pierre Bansard (ASFE) : 95 voix. A force d’obstination, le patron de Solex réussit à redevenir sénateur (son élection avait été annulée en 2017). Il a monté un parti politique pour les Français de l’Etranger, l’ASFE, il a eu des élus consulaires, et sa stratégie est payante, puisqu’aujourd’hui trois des douze sénateurs des Français de l’Etranger ont été élus sous ses couleurs.

Samantha Cazebonne (LREM) : 86 voix. Certains assurent que LREM « n’a jamais réussi à devenir un parti politique » ; néanmoins il a réussi à rassembler le troisième meilleur score en nombre de voix de conseillers consulaires. Comme quoi…

Olivier Cadic (80 voix) : En 2014 il avait été élu avec la droite (Frassa) et cette fois c’est en solo que le sénateur vivant en Grande-Bretagne a été réélu.

Mélanie Vogel (EELV, France Insoumise etc…) : 80 voix. Les écologistes avaient réalisé de bons score aux élections consulaires… et logiquement les voilà avec une sénatrice de plus.

Yan Chantrel (PS) : 55 voix. La gauche devait pouvoir gagner deux élus : un pour EELV et un autre autour du PS. Il y avait deux candidatures « hors parti » : Laure Pallez (20 voix) et Ségolène Royal (11 voix). La marque « Parti Socialiste » aura donc joué, mais aussi le réseau d’influence de Yan Chantrel.


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